De nouveaux types de capteurs chimiques pour la surveillance de l'environnement, la sécurité alimentaire ou les applications de sécurité pourraient être basés sur la nanotechnologie, selon un professeur adjoint de chimie à l'Université UC Davis, le professeur Osterioh.
«Les nanomatériaux sont bien adaptés aux applications de capteurs chimiques, car leurs propriétés chimiques varient un peu en réponse aux changements qui se produisent dans leur environnement chimique», déclare Osterioh. Osterloh et son équipe ont découvert que les nanofils fabriqués avec des atomes de lithium, de molybdène et de sélénium produisent des changements de résistance électrique allant jusqu'à 200% lorsqu'ils sont exposés à des vapeurs de solvants organiques. Lorsque des nanofils sont déposés entre deux conducteurs, un simple capteur chimique est formé.
En ajoutant des groupes chimiques aux nanofils, les chercheurs ont pu modifier le capteur pour mesurer l'acidité d'une solution. L'équipe étudie actuellement si cette propriété de «programmation» peut être étendue pour permettre d'utiliser des capteurs pour détecter des explosifs ou d'autres dangers tels que la contamination de l'environnement (par exemple le plomb dans l'eau potable).
Le travail a été présenté à la réunion annuelle de l'American Chemical Society à Philadelphie la semaine dernière.
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